La quatrième édition du mapping des start-up à impact françaises vient d’être publiée. Pas moins de 1 142 structures ont levé 10 milliards d’euros depuis leur création.

Fruit de la collaboration entre France Digitale, Bpifrance Le Hub et le Mouvement Impact France, ce mapping a été publié à l’occasion de l’Impact Day de France Digitale le 23 novembre. L’opportunité de faire le point sur un écosystème de plus en plus dense.

Une croissance solide

Malgré une conjoncture difficile, on constate que les start-up à impact font preuve d’un beau dynamisme. On en compte ainsi 1 142 dans l’Hexagone (+6% sur l’année) employant 32 000 personnes (+6,67%). Celles-ci opèrent dans des domaines variés, mais certaines sortent du lot, sans surprise. On retrouve dans le quatuor de tête :  l’énergie (12%), l’économie circulaire (12%), l’agriculture (11%) et la mobilité (11%). Autant de thématiques centrales relatives aux questions de transitions écologique et sociale.

D’un point de vue économique, les start-up à impact tirent leur épingle du jeu. Elles ont levé 10 milliards d’euros depuis leur création, avec un ticket moyen de 10 millions d’euros. Ce sont 70% de celles recensées qui ont effectué une levée de fonds. Autre point intéressant, ces dernières ont plus de poids, avec en moyenne 30 employés contre 27 en 2022. L’étude s’intéresse aussi à leurs besoins : un quart d’entre elles recherchent des partenariats et coopérations commerciales, mais aussi à s’étendre en France (18%) et à l’international (18%).

À la pointe de la durabilité

Sans surprise, les start-up à impact françaises sont à la pointe sur les sujets sociaux et environnementaux. Les deux tiers d’entre elles mesurent et réduisent leur impact environnemental et pour 43%, celles-ci réduisent leurs usages en ressources naturelles, avec une attention toute particulière portée à la réduction des émissions de CO2 ainsi qu’aux déchets.

Sur le volet social, ce sont principalement l’égalité femmes-hommes (70%) et l’intégration des seniors et jeunes (50%) qui font l’objet de leur attention. En définitive, on observe que ces start-up valorisent fortement l’obtention de labels et autres statuts. Parmi les plus populaires, on note le statut ESS, l’agrément ESUS, ou encore le statut de société à mission.

Paul-François Fournier, directeur exécutif en charge de l’Innovation chez Bpifrance déclare : ''Progressivement, cet écosystème prend sa place en s'imposant comme composante incontournable qui se diffuse dans tous les secteurs. Ce livrable doit nous inviter à passer à l'étape d'après : consolider, collaborer et donner corps à ces initiatives. Si chaque lecteur se pose la question de leurs applications possibles dans sa vie personnelle et professionnelle, je suis persuadé que nous progresserons collectivement.''

Un travail de recensement utile pour assurer une visibilité à ces jeunes pousses innovantes et particulièrement vivaces. Vous pouvez retrouver le mapping complet par ici.

François Arias

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