Vous connaissez Bora-Bora par cœur parce qu’il est rare qu’une semaine ne s'achève sans qu’une chaîne télévisée française ne lui ait consacré au moins un reportage élogieux. Mais derrière ces images enchanteresses, s'embusque un rêve inaccessible pour certains ou un acte d’achat démesurément carboné pour d'autres. Reportage.

Au-delà des polémiques, la Coupe du Monde au Qatar traduit la tragédie d’une population qui s’abandonne, s’accommode des vacuités récréatives modernes sans considération pour les enjeux actuels, et d’États devenus trop faibles, quand ils ne sont pas pleinement complices des dérives qu’ils prétendent contrarier. Des esclaves, des morts, des athlètes et des spectateurs. Nous ne sommes pas en 600 avant Jésus-Christ mais en 2022. Panem et circenses.

La mobilisation du gouvernement n’est plus que verbale, quelques personnalités politiques se sont distinguées récemment par des discours courageux, discours généralement irréprochables du point de vue de l'idéologie, mais cette fois-ci suivis d’actes puissants. Si certains esprits dogmatiques, sceptiques patentés, en doutaient, nos pouvoirs publics ont pris acte de la crise énergétique et de la détresse environnementale et viennent d’amorcer le virage serré de la sobriété.

Au croisement entre le carnivorisme et le végétarisme se trouvait l’omnivorisme, régime alimentaire varié, constitutif de l’homme et favorisé par un appareil digestif compétitif. Il y a désormais le flexitarisme qui, à défaut d'inviter à une pratique originale, s’avère être philosophiquement enrichissant.

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